Français

Question

faire un dialogue entre deux personnes qui s'opposent sur la vie à la campagne et la vie à la ville

1 Réponse

  • Bonjour,

    Le dialogue en français est régi par des règles :

    a/ Le dialogue est un type d’écrit où l’auteur-narrateur attribue non seulement des actions dont il fait le récit, mais aussi un « discours », autrement dit, des paroles et des pensées.

    b/ Le  dialogue peut concerner deux interlocuteurs mais parfois +.

    c/ Pour donner de l’intérêt à un dialogue, il faut que les personnages opposent leurs opinions et leurs arguments.

    d/ Alterner le style direct, le style indirect et le style indirect libre.

    e/ Mettre un tiret à la ligne à chaque réplique.

    f/ Varier les verbes déclaratifs : répondit il, dit il, rétorqua t-elle, répliqua t-elle, demanda t-il, ordonna t-il, etc... se constituer une liste.

    g)écrire des répliques de longueurs inégales en alternant courtes descriptions et dialogues.

    h/ Adapter le vocabulaire, la voix et le ton à chaque personnage en utilisant la ponctuation pour souligner les sentiments des personnages, mais attention à ne pas verser dans l’excès.

    i) Étudier les auteurs qui utilisent le dialogue dans leurs romans et copier leurs procédés sur la fiche "dialogue"

    j) Si le sujet et un dialogue entre deux protagonistes ou antagonistes, il est recommandé de mettre des didascalies en introduction pour situer le dialogue. 

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    Deux amis qui se sont perdus de vue se retrouvent vingt ans plus tard, par hasard, attablés à "la flèche d'argent" un restaurant de Clermont-Ferrand...

    - Ce n'est pas possible de se rencontrer ici, je n'en crois pas mes yeux ! Tu es installé dans la région ?

    - Incroyable en effet Fred, ça fait bien vingt-cinq ans... non ? Je suis juste de passage, j'habite toujours à Paris... mais installe toi à ma table on va discuter,  proposa aimablement Paul.

    - Avec Plaisir Paul... Alors tu habites à Paris et tu n'as jamais eu envie de t'installer en province, la vie y est beaucoup moins trépidante pourtant !

    - Non pas du tout, cela ne m'a même jamais effleuré, je suis un citadin convaincu. Je crois que je ne pourrais pas vivre à la campagne, je m'y ennuierais beaucoup trop, affirma t-il,

    - Cela va bientôt faire quinze ans que je suis installé dans un village à une quinzaine de kilomètres, et je suis beaucoup plus heureux depuis que je vis ici, j'ai un jardin où je cultive des légumes biologiques, on mange de bons produits du terroir, on achète la viande chez le boucher et pas en barquette sous plastique, il n'y a pas d'embouteillages tous les matins et tous les soirs ou très rarement et en un quart d'heure je suis au boulot, le rêve mon vieux déclara t-il enjoué !

    - Je vois... tu as pris du poids, me semble t-il ? plaisanta Paul, ça se voit que tu manges de bons produits du terroir ajouta-t-il en riant !

    - Je ne fais plus de sport, mais cultiver un grand jardin ça fait de l'exercice physique, ça commence dès le printemps... Et en automne il y a encore pas mal de travail à faire comme protéger les arbustes fruitiers pour l'hiver, j'y passe pas mal de temps, crois moi !

    - J'en suis bien conscient, je t'assure, mais alors... tu ne sors jamais de chez toi, le jardin est à la fois un travail et un loisir si je comprends bien ?

    - Je vais parfois à la pêche, mais franchement la campagne est un rêve et je ne pensais jamais pouvoir m'y installer, c'est grâce à ma femme... Soudain animé, Fred se rapproche de Paul et enchaîne aussitôt :
    je me rends compte que j'ai oublié de te dire que je me suis marié avec une femme extraordinaire, c'est une clermontoise alors forcément ça m'a facilité les choses, les maisons sont moins chères par ici et avec mon petit appartement à Paris j'avais une bonne mise de fonds pour acheter mon pavillon...

    - Oui, je comprends.... rétorqua Paul. Moi aussi je me suis marié et j'ai même deux enfants, un garçon et une fille. J'ai dû acheter un plus grand appartement que je n'ai pas fini de rembourser... C'est Paris que veux-tu ! Après un temps d'arrêt de la conversation Paul reprit la parole.
    Rien n'a vraiment changé, comme lorsque nous étions étudiants je fais un jogging le dimanche matin ajouta t-il en riant... Tu te souviens, au bois de Vincennes ?

    -  Oh que oui !  Mais depuis, j'ai oublié la pollution de la ville, tu te souviens que j'avais tout le temps des maux de tête, interrogea-t-il  ?

    - Oui des migraines affreuses... confirma Paul

    - eh bien je n'en ai pas eu depuis plus de dix ans ! Terminé... la campagne m'a vraiment guéri, affirma Fred d'un air jovial ! 

    - J'en suis ravi pour toi ! Tu sais ce qui est formidable ? demanda Paul

    - Non... répondit Fred 

    - C'est quand deux vieux amis se rencontrent par hasard et qu'ils parlent du bon vieux temps autour d'un bon repas, que chacun à la vie qu'il a souhaitée et vive l'un à la campagne en y étant heureux et l'autre à la capitale en y étant épanoui... buvons à nos santés respectives et au hasard qui fait bien les choses !

    - Au hasard Paul ! Je suis vraiment heureux d'avoir passé ce moment avec toi !

    Les deux amis se séparèrent après cette parenthèse et chacun repartit dans le cours de sa vie, personne ne sait à ce jour s'ils se sont revus...

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