La Plus Drole des créaturesComme le scorpion, mon frère, Tu es comme le scorpion Dans une nuit d'épouvante. Comme le moineau , mon frère , Tu es comme le moinea
Français
tintin63240
Question
La Plus Drole des créaturesComme le scorpion, mon frère,
Tu es comme le scorpion
Dans une nuit d'épouvante.
Comme le moineau , mon frère ,
Tu es comme le moineau
Dans ses menues inquiétudes.
Comme la moule, mon frère,
Tu es comme la moule
Enfermé et tranquille.
Tu es terrible, mon frère,
Comme la bouche d'un volcan éteint.
Et tu n'es pas un, hélas,
Tu n'es pas cinq,
Tu es des millions.
Tu es comme le mouton, mon frère,
Quand le bourreau habillé de ta peau
Quand le bourreau lève son bâton
Tu te hâte de rentrer dans le troupeau
Et tu vas a l'abattoir en courant, presque fier
Tu es la plus drôle des créatures,en somme,
Plus drôle que le poisson
Qui vit dans la mer sans avoir la mer.
Et si il y a tant de misère sur terre
C'est grâce a toi, mon frère,
Si nous sommes affamés, épuisé,
Si nous sommes écorché jusqu'au sang,
Pressés comme la grappe pour donner notre vins,
Irai-je jusqu'à dire que c'est de ta faute,non mais tu y es pour beaucoup, mon frère.
La question est trouver chaque sens de chaque comparaison avec le frere
Tu es comme le scorpion
Dans une nuit d'épouvante.
Comme le moineau , mon frère ,
Tu es comme le moineau
Dans ses menues inquiétudes.
Comme la moule, mon frère,
Tu es comme la moule
Enfermé et tranquille.
Tu es terrible, mon frère,
Comme la bouche d'un volcan éteint.
Et tu n'es pas un, hélas,
Tu n'es pas cinq,
Tu es des millions.
Tu es comme le mouton, mon frère,
Quand le bourreau habillé de ta peau
Quand le bourreau lève son bâton
Tu te hâte de rentrer dans le troupeau
Et tu vas a l'abattoir en courant, presque fier
Tu es la plus drôle des créatures,en somme,
Plus drôle que le poisson
Qui vit dans la mer sans avoir la mer.
Et si il y a tant de misère sur terre
C'est grâce a toi, mon frère,
Si nous sommes affamés, épuisé,
Si nous sommes écorché jusqu'au sang,
Pressés comme la grappe pour donner notre vins,
Irai-je jusqu'à dire que c'est de ta faute,non mais tu y es pour beaucoup, mon frère.
La question est trouver chaque sens de chaque comparaison avec le frere
1 Réponse
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1. Réponse ch0u
il interpelle directement les humains par la description de l’abattage des moutons , en utilisant l’ironie
Il trouve que les hommes qui vont à la guerre presque en chantant sont comme des moutons volontaires qu’on conduit à l’abattoir.
A la fin du poème il s’inclut dans le nombre des humains et des victimes, prenant fait et cause contre l’oppresseur, qui réduit ses victimes en les pressant comme des grappes de raisins..suicidaire et dangereusement mortel comme le scorpion
inquiet et fragile comme le moineau
clos et secret comme la moule
comme une nuit d’épouvante
calme en apparence mais porteur d’une catastrophe terriblement angoissante, menace potentielle comme le volcan
ignorant comme le poisson qui vit dans l’océan sans en avoir conscience