résumé des deux chapitres du livre de D.W Winnicott Jeu et réalité Chapitre 1 et 2 Merci
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1. Réponse Claraheissler
Dans le 1er chapitre intitulé Objets transitionnels et phénomènes transitionnels, toute une première partie est réservée à ce que l’auteur appelle « l’hypothèse originelle », soit ce qui est cité en introduction : la reprise de sa théorie de départ sur l’objet transitionnel . Il y traite des idées théoriques émises à partir de l’observation des nourrissons et de leur utilisation d’espaces transitionnels afin de pouvoir combler la frustration ou l’angoisse.
Dans ce passage, il se réfère à la théorie analytique sur les développements de la petite enfance pour approfondir le sens de cet objet transitionnel et ce qu’il peut représenter pour le tout petit. Il compare ainsi le concept de l’objet transitionnel avec le concept de l’objet interne de Melanie Klein et souligne la richesse du champ d’observation qu’offrent les premières expériences du petit enfant, surtout dans leur relation à la première possession. Il finit par dire que cette étape de transmission, cette « aire intermédiaire d’expérience », non seulement constitue la plus grande partie du vécu de l’enfant mais aussi et surtout qu’elle substituera tout au long de la vie dans nombre de « modes d’expérimentations internes ».
Ensuite, il attaque par l’application de cette théorie avec un exemple d’observation (la ficelle, où les problèmes et leurs origines d’un enfant en difficulté comportementale observé en 1959) suivi de son commentaire où l’auteur analyse le pourquoi du comment. Enfin il termine le chapitre sur ce qu’il appellera le « matériel clinique », soit un exemple clinique qui nous montre combien il est important de garder à l’esprit les différences entre les phénomènes qui se situent entre la réalité extérieure ou partagée et le vrai rêve.
Cela fait écho à l’idée que dans le titre du livre, tout comme pour Freud d’ailleurs, il faut opposer le jeu à la réalité et dénoter les enjeux de l’inconscient, et notamment du rêve.Ce qui nous amène au 2ème chapitre intitulé Rêver, fantasmer, vivre qui traite d’une histoire de cas qui illustre la dissociation primaire entre le rêve et la fantasmatisation . Ce paragraphe, qui n’est constitué que de cet exemple, porte plus sur la relation psychanalytique et décrit aussi à la fin l’importance de la position du psychanalyste, et des doutes qu’a Winnicott sur le fait que dans ce type de travail, « mieux ne vaut pas trop espérer ».
Les paragraphes suivants introduisent alors véritablement la notion de jeu et ce qu’elle représente pour lui. Les nuances de signification en anglais entre game, play et playing, difficilement traductibles en français, sont primordiales. Toujours en partant d’observations concrètes, Winnicott en décode une théorie du jeu où s’instaure pour l’enfant une relation dans une « aire intermédiaire » par le biais du jeu. Un espace de transition se crée alors et le jeu est ainsi envisagé au sens d’une relation de confiance capable de se développer entre la mère et l’enfant. L’auteur arrive alors sur l’aire de l’activité créative mais aussi la quête du soi.
« C’est en jouant, et peut-être seulement quand il joue, que l’enfant ou l’adulte est libre de se montrer créatif ». Winnicott renforce donc l’idée que la créativité est intimement liée au jeu, et qu’avec expériences à l’appui, ce jeu permet de comprendre les origines de cette créativité. Et également l’émergence d’une identité propre à l’enfant.
Vers la fin de l’ouvrage, D. W. Winnicott reviendra sur l’utilisation de l’objet. Il pointe que le mode de relation à l’objet peut être décrit en se référant à l’expérience du sujet, avec l’approche de notions d’inconscient, de valeur positive de la destruction de l’objet et de l’émergence chez le sujet d’un « autre-que-moi ». Dans les tout derniers chapitres, l’auteur touche encore aux relations entre les individus mais en allant plus loin dans la réflexion, décrivant le « mode miroir de la mère et de la famille dans le développement de l’enfant ». Ce qui signifie l’importance des interactions familiales et de l’interrelation, avec toujours cette même présence du jeu qui nous suit tout au long du livre. Des exemples suivis de thèses pour finir sur l’immaturité et l’adolescence, et il en tire que cette adolescence est « parlante et active » et que sa construction a nécessairement besoin des adultes.
En d’autres termes, Winnicott s’attache à son expérience et ses observations pour souligner un point de vue personnel sur l’importance de l’environnement durant l’évolution de ce stade primaire. Il finit dans son post-scriptum par affirmer que tout ce champ d’application ainsi ouvert fournit « un riche matériel d’étude ».Je ne suis pas sur ----> sa provient d'un site littéraire sur Internet donc à vérifier /!\ :-)